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2 - Les sociétés coopératives régionales fêtent leurs 85 ans 🤝 |
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Vieilles dames, les Scop ? Elles n'ont jamais été aussi attrayantes (Photo : Union régionale des SCOP).
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L'Union régionale des Scop et des Scic de Provence-Alpes-Côte d'Azur et de Corse fête ses 85 ans, et tiendra, demain, son assemblée générale à The Camp. Franck Maillé, président régional, fait le point pour l'Essentiel Marseille.
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Les Scop, c'est quoi ? ⬇️ |
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Les Scop sont des sociétés commerciales dont la réussite repose essentiellement sur l'implication et la motivation des salariés, associés dans l'entreprise.
Entreprises coopératives, elles poussent jusqu'au bout la logique de la participation en appliquant un partage effectif des bénéfices réalisés.
Les salariés, tout en gardant l'intégralité des avantages de leur statut, deviennent des « entrepreneurs associés » directement concernés par la marche de leur entreprise.
En décembre 2022, elles représentent 310 entreprises, 3 000 emplois et 280 millions d'euros de chiffre d’affaires.
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Ce concept attire-t-il toujours ? |
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"Plus que jamais. Nous étions les enfants de l’industrie, et longtemps nous avons évolué dans un certain entre-soi, comme une corporation."
"Depuis quelques décennies, nous nous sommes ouverts au monde et nous nous y sommes adaptés : les travailleurs sont aujourd’hui beaucoup plus issus des services,
nous voyons changer le profil de l’adhérent de la coopérative : plus jeune, plus émancipé, il recherche justement une adéquation entre son travail et le vivant en général."
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Comment se portent les Scop dans la région ? |
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"Notre délégation régionale fête ses 85 ans, c’est une vieille dame, mais il faut mettre ça en balance avec la création historique des coopératives, qui date du 19e siècle et a donc 200 ans. Nous en sommes les héritiers, qui ont cependant su évoluer."
"Mais nous n’avons rien abandonné des idées qui nous ont donné naissance : la volonté de faire coopérer les hommes. Et je dirais plus : faire coopérer les vivants, surtout aujourd’hui où, au-delà du monde du travail et du capital, c’est l’environnement qui se rappelle à notre bon souvenir."
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3 - Incendies : fermeture préventive de plusieurs zones forestières 🔥 |
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Marseille veut à tout prix protéger ses zones forestières des incendies cet été (Photo : Pixabay).
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Alors que le changement climatique ne fait qu'augmenter les menaces, la préfecture a défini, depuis 2018, des zones forestières fermées préventivement aux promeneurs.On fait le point. 📍
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La situation ⬇️ |
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La chaleur gagne et avec elle, les risques d'incendie. En conséquence, les pouvoirs publics prennent des mesures préventives.
Autour de Marseille, 25 massifs à risque sont répertoriés par la préfecture.
Depuis hier, 5 d'entre eux sont concernés par les arrêtés préfectoraux où accès, circulation et présence sont interdits : Montagnette, Castillon, Sulauze, Arbois, Côte Bleue.
Dans 14 autres massifs, l’accès est autorisé, mais les travaux sont interdits après 13 heures. Il s’agit de Rougadou, Alpilles, Chambremont, Chaîne des Côtes, Lançon, Les Roques, Pont de Rhaud, Quatre Termes, Étoile, Garlaban, Sainte-Baume, Calanques, Cap Canaille, Grand Caunet.
Enfin les 6 derniers massifs ne sont concernés pour le moment par aucune restriction : Concors, Trévaresse, Collines de Gardanne, Montaiguet, Regagnas, Sainte-Victoire.
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Quelle procédure ? 🔍 |
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L’arrêté préfectoral du 28 mai 2018 précise que chaque année, pour la période du 1er juin au 30 septembre, l’accessibilité aux massifs sera déterminée quotidiennement en fonction de la météorologie et de la sécheresse.
Tout est cartographié et rendu public pour chaque massif et pour les 90 communes concernées, à 17 heures pour la journée du lendemain.
On peut suivre l’évolution de la situation sur le site internet de la préfecture.
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Les antécédents |
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L'an dernier, 2 500 départs de feux de végétation ont été comptabilisés.
Seuls 6 incendies ont dépassé les 10 hectares brûlés, dont celui de la Montagnette.
Les 7 000 agents du SDIS 13 ont effectué plus de 138 000 interventions et réceptionné près de 470 000 appels d'urgence sur les numéros 18 et 112.
L'incendie de la Montagnette aura marqué l'année 2022 des pompiers avec 1 830 hectares brûlés et aussi, hélas, la mort de l'adjudant-chef Martial Morin, venu en renfort de la Drôme, victime d'un malaise en intervention.
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4 - Bilan démographique régional : une croissance qui vient d'ailleurs 🚶🏻 |
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La région gagne des habitants grâce à son solde migratoire positif (Photo : Freepik).
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L’Insee a rendu publique son étude démographique 2022 sur notre région. Le résultat est contrasté.
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Le constat 🧐 |
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Au 1er janvier 2023, la région comptait 5,16 millions d’habitants.
Sur 10 ans, entre 2013 et 2023, sa population s’est accrue en moyenne de 0,4 % par an, c’est-à-dire avec un rythme légèrement supérieur à celui de la France métropolitaine (+0,3 %).
Cela s'explique par le solde migratoire, la différence entre les installations et les départs dans la région, qui est excédentaire.
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Plus de décès que de naissances |
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En 2022, 54 700 naissances sont enregistrées dans la région, tandis que 57 200 personnes sont décédées. Le solde des naissances et des décès est donc négatif, alors qu’il était encore légèrement positif avant 2020 et la crise du Covid.
En 2022, le nombre de décès est bien supérieur à celui observé en 2019 et dépasse de 4 100 le nombre attendu.
Aux effets tendanciels du vieillissement de la population se sont ajoutés la poursuite de la pandémie de Covid, des épidémies de grippe marquées et des épisodes caniculaires.
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Que retenir de cette étude ? 👇 |
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La région est la seule de Francemétropolitaine à voir son nombre de décès baisser par rapport à 2021.
Les naissances, elles, reculent à nouveau en raison du double effet de la baisse du nombre de femmes en âge de procréer et de la diminution de la fécondité. Elle s’établit désormais à 1,89 enfant par femme.
La fécondité demeure toutefois encore bien supérieure à la moyenne de la France métropolitaine.
Provence-Alpes-Côte d'Azur est la région de France dont la mortalité infantile est la plus faible (2,9 ‰ contre 3,7 ‰ en moyenne dans le pays).
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5 - Major Bay : un nouveau festival pop à Marseille 🎸 |
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La chanteuse Pomme sera une des têtes d'affiche du festival (Photo : Major Bay).
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Marseille manquait d'un festival pop. C'est chose faite avec Major Bay, qui débute aujourd'hui, à partir de 18h, et pour deux jours.
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De quoi s'agit-il ? 🔍 |
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Major Bay est né de la collaboration de trois promoteurs événementiels influents : AEG France qui produit notamment Rock-en-Seine près de Paris, l'agence Effervescence, organisatrice de plusieurs festivals dans le Sud-Est et iD2MARK à l'origine d'Acontraluz à Marseille.
À la différence du jazz et des musiques électroniques, l'esthétique pop reste peu mise à l'honneur sur notre territoire.
Soucieux de s'inscrire dans le paysage, Major Bay a fait appel au graphiste marseillais Thomas Cantoni, qui se dit nostalgique des graphismes vintage des années 70/80, dont il a gardé l'esprit très pop et décalé.
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Une belle programmation 🎤 |
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Lomepal en guest star : le rappeur français revient sur scène avec son nouvel album, Mauvais Ordre.
À ses côtés, on trouvera le "désinvolte et charismatique" Zed Yun Pavarotti, aux textes labyrinthiques.
Pierre de Maere, la révélation belge qui poursuit son ascension, sera présent.
Pomme et Juliette Armanet ambianceront elles aussi les spectateurs.
Cela se passe Esplanade du J4, MUCEM. La billetterie est ici.
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