☕️ Bonjour,

L'hôpital montre au public des archives exceptionnelles (Photo : hôpital Saint-Jean-de-Dieu).

À l’occasion de son bicentenaire, l’établissement de santé consacre une exposition qui retrace son histoire et l’évolution du traitement des maladies mentales.

Un peu d’histoire 🕰️

• Depuis deux siècles, la mission de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu est d’accompagner les personnes atteintes de maladies psychiques.

• Créé en 1824 par des frères de l’ordre éponyme, le lieu a accueilli une population marquée par la misère et les drames des différentes époques.

• « C’était un refuge qui s’est refermé sur ces gens. Les personnes pouvaient y rester très longtemps », explique Cécilia de Varine, commissaire de l’exposition, pour l’Essentiel Lyon.

Que voir ? 🎞️

• L'exposition, intitulée Un long fleuve intranquille, s’appuie sur des œuvres d’art, des archives, des photos et des témoignages, mais aussi des projections et des débats.

• Elle permet de retracer l’évolution des soins et la place des malades dans la société.

• « Ça parle de quelque chose d’à la fois sombre, mais en même temps très humain. C’est très chargé émotionnellement et nous avons pu compter sur des archives extraordinaires », détaille Cécilia de Varine.

L’hôpital aujourd’hui 👨‍⚕️

• La prise en charge des patients a, fort heureusement, bien changé. « Aujourd’hui, l’objectif est de garder les gens le moins de temps possible et qu’ils soient remis sur pied au plus vite. Parfois, il ne s’agit que de quelques jours », continue la commissaire.

• Chaque année, l’hôpital accueille environ 15 000 patients. « La jeunesse est peut-être davantage fragilisée à cause des drogues et de la question numérique qui peuvent générer un isolement social », constate-t-elle pour conclure.

Y aller : Jusqu’au 31 octobre au centre hospitalier Saint-Jean-de-Dieu (Lyon 8ᵉ), du mercredi au dimanche de 11h à 18h. Gratuit. Plus d’informations ici.

Les participants pourront notamment se déplacer à vélo et en transports en commun (Photo : Adobe Stock).

Après les quartiers du Carré-de-Soie, de Vaise et de Grandclément, c’est à Saint-Genis-Laval qu’est organisée la 4ᵉ édition de l’opération « Le mois sans ma voiture ».

Le concept 🎯

• La Métropole de Lyon et Sytral Mobilités sont à l'origine de cette expérience. Elle a été pensée « pour faire découvrir aux participants les nombreuses solutions de mobilité qui existent à l’échelle de leur quartier », indique Béatrice Vessiller.

• La vice-présidente du Sytral est « convaincue de la pertinence » de l’événement « au regard des résultats encourageants des éditions précédentes ».

• Saint-Genis-Laval a été choisie en raison de son nouveau pôle multimodal qui s’articule autour du métro B. Celui-ci « offre un panel inédit de solutions alternatives et encourage largement l’intermodalité », selon Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon.

Concrètement 👇

• À partir d’aujourd’hui et jusqu’au 15 juin, 40 foyers volontaires de Saint-Genis-Laval doivent laisser leur voiture au garage et se déplacer exclusivement par d’autres moyens. Tous habitent à moins de 2 km de la station de métro Saint-Genis-Laval Hôpital Lyon-Sud.

• Les participants bénéficient d’un « kit mobilité » qui leur permet un accès gratuit aux transports en commun, aux Vélo’v, à une plateforme de covoiturage et aux services d’autopartage.

• À l’issue du mois, ils devront dresser le bilan de l’expérience. Ils indiqueront des points positifs ou négatifs et se prononceront sur leur envie de se passer de leur voiture de manière pérenne.

Zoom sur 🔎

• Les volontaires pourront s’aider de l’application VAZY développée par une start-up lyonnaise et accessible pour tous.

• Leurs créateurs veulent « récompenser tous les déplacements en mobilité douce : marche, vélo, trottinette, skate ou encore gyroroue ».

• En se passant de voiture, l’utilisateur cumule des points qui donnent accès à des avantages auprès de plusieurs commerçants lyonnais et partenaires.

La fonction de la place Anatole-France a totalement été repensée (Photo : Google Maps et Métropole de Lyon).

L’avant/après est assez stupéfiant : la reconfiguration de la place Anatole-France d’Oullins-Pierre-Bénite est présentée aujourd’hui.

Les bases 📌

• À l’automne dernier, le prolongement du métro B jusqu’à l’hôpital Lyon-Sud était inauguré. Le tracé a entraîné la création d’une nouvelle station baptisée Oullins-Centre.

• L’accès à cette dernière se fait par la place Anatole-France située au cœur de la ville, qui a désormais fusionné avec Pierre-Bénite.

• Elle est donc devenue un lieu de convergence important. En concertation avec les élus locaux et les habitants, la Métropole de Lyon a totalement transfiguré le lieu.

Avant ⏮️

• Il s’agit là d’un exemple de la politique urbaine menée par les décideurs écologistes métropolitains. Avant l’arrivée du métro, la place Anatole-France était très minérale.

• Son aspect peu esthétique et surtout sa fonction de parking géant étaient critiqués par les habitants. Seul le marché de producteurs habillait occasionnellement le site.

• Les Oullinois réclamaient plus de verdure, des accès dédiés aux cyclistes et des aménagements piétons dignes d’un centre-ville.

Après ⏭️

• Ils ont été entendus puisque, aujourd'hui, est présentée sa toute nouvelle configuration. Le béton laisse ainsi place à 1 290 m² d’espace vert.

• Plus aucune voiture ne peut y accéder. Cela permet la création d’une grande esplanade naturelle et piétonne qui prolonge le parvis de l’église.

• C’est donc un nouvel endroit de vie et de fraîcheur qui a vu le jour. Les aménagements ont coûté 1,3 M€.

L'événement permet de découvrir le patrimoine lyonnais sous un nouvel angle (Photo : Ville de Lyon).

La fête sportive, ludique et familiale de la capitale des Gaules est de retour dans un mois.

Ce qu’il faut savoir 🧐

• Pour la 9ᵉ fois, la Ville de Lyon organise sa grande journée populaire Re Lyon Nous le dimanche 16 juin prochain.

• Une succession d’activités, plus ou moins physiques, rythmera l’événement dans toute la cité. À travers différents jeux mêlant adresse, orientation et précision, les participants devront résoudre une grande énigme.

• Cette manifestation a été imaginée pour promouvoir la pratique sportive, renforcer les liens intergénérationnels et découvrir le patrimoine lyonnais sous un nouvel angle.

Le programme 🏃‍♂️

• Cette année, le grand départ se fera au sein de l’hôtel de ville. Les Lyonnais devront explorer les 1ᵉʳ, 4ᵉ et 6ᵉ arrondissements. Naturellement, le thème olympique sera de mise pour cette édition.

• Il faut donc s’attendre à une énigme placée sous le signe des Jeux de Paris. Cette dernière est, pour le moment, tenue secrète.

• Comme l’an passé, 2 parcours sont proposés. Le premier, dit de « découverte », est accessible aux personnes handicapées et aux familles avec poussettes. Il sera long de 5,6 km. Le second, d’« aventure », fera marcher les participants sur 10,7 km avec 8 activités sportives.

Comment s'inscrire ? ✍️

• L’inscription se fait à partir d’aujourd’hui sur le site internet de la Ville. Re Lyon Nous est accessible dès 6 ans. Il faut se constituer en équipe de 2 ou de 4, avec un adulte responsable dans les deux cas.

• Si l’engouement est le même que lors des précédentes éditions, les places devraient partir assez rapidement.

• L’événement est gratuit et commencera dès 8h le matin. Les départs se feront par vague toutes les 15 minutes.